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Deux très célèbres routes de pèlerinages de croisaient à Saint Gobrien, Le Tro breiz et
le chemin de Saint Jacques de Compostelle.

Le Tro Breiz

Au Moyen-Age, de nombreux Bretons accomplissaient le Tro Breiz ou pèlerinage des sept Saints bretons, menant successivement sur les tombeaux des fondateurs des sept évêchés de Bretagne: Saint Samson à Dol de Bretagne, Saint Malo, Saint Brieuc, Saint Tugdual à Tréguier, Saint Pol à Saint Pol de Léon, Saint Corentin à Quimper et Saint Patern à Vannes.
Le Tro Breiz, en Breton « le Tour de Bretagne » pouvait être entrepris de l'une ou l'autre de ces 7 villes et accompli dans un sens ou dans l'autre. Empruntant d'anciennes voies romaines et gallo-romaines, jalonné d'oratoires, de croix, de fontaines, de chapelles, cet itinéraire mesurait 520 kms, à faire dans un mois, à raison d'une vingtaine de kilomètres par jour. Le pèlerinage devais se faire durant l'une des quatre périodes appelées « les temporaux »:
Noël, Pâques, Pentecôte, Saint Michel (29 septembre).Durant ces temps, les cathédrales exposaient les reliques de saints. Les chapelles et sanctuaires disposés le long du parcours sollicitaient la dévotion des passants en pèlerinage.
C'est au 12e siècle qu'une allusion à ce pèlerinage aux sept saints est signalée dans un document, mais c'est surtout au 13e et 14e siècles qu'il devint important et populaire. On estimait à cette époque à 30.000 le nombre de pèlerins s'arrêtant à Vannes chaque année. La Guerre de Cent Ans puis l'arrivée du protestantisme tarirent peu à peu le flot des pèlerins.
Arrivés à Josselin, les pèlerins du Tro Breiz pouvaient continuer vers Saint Gobrien, remontait vers Trégranteur en Guégon en longeant les landes de Meslan en Saint Servant, puis rejoignaient Cruguel, Plumelec et Plaudren. Une autre route était possible, elle évitait Saint Gobrien et passait par Guégon, Guéhenno, Saint Jean Brevelay et Plaudren.

Le Chemin de Saint Jacques

Retrouver l'origine d'un pèlerinage n'est pas toujours chose facile car en ce domaine le rêve se mêle souvent à la réalité pour créer une légende. Compostelle n'échappe pas à cette règle et sa légende est plus belle que la réalité. Selon la tradition, Jacques le Majeur, l'un des douze apôtres du Christ, aurait débarqué en Galice et y serait resté sept ans avants d'aller évangéliser les reste de l'Espagne puis de regagner la Judée où il mourut martyr. Ses disciples auraient alors placé son corps sur une nef qui, après avoir traversé seule les mers, serait venue s'échouer à l'embouchure de l'Ulla
Un sanctuaire lui aurait alors été élevé mais au 3e siècle, en raison des persécutions contre les chrétiens, le corps de l'apôtre aurait été caché et oublié.
Six cents ans plus tard, entre 800 et 830, une nouvelle se répandit: le tombeau de Saint Jacques est retrouvé. Des paysans et des bergers affirment avoir vu une étoile inconnue briller avec insistance au-dessus d'un bosquet. L'Évêque, averti du prodige, ordonne de fouiller le sol à cet endroit et ô miracle, on retrouve le corps intact de l'apôtre. Un sanctuaire est élévé au lieu indiqué par l'étoile. Il prend le nom de « Campus stellae » le champ de l'étoile (en espagnol « Campo de la Estrella) qui deviendra plus tard Compostelle.
Autre version au sujet de Jacques Le Majeur:  « Saint Jacques Le Majeur, était le fils de Zébédée et le frère de Saint Jean L'Évangéliste, il fut l'un des douze apôtres. Jésus avait surnommé les deux frères Boanergès (fils du tonnerre) en raison de leur désir de punir par le feu céleste les opposants au Christ. Jacques fut, avec Pierre et Jean, l'un des trois témoins de la transfiguration du Christ sur la montagne, ainsi que son agonie dabs le jardin de Gethsémani. Il fut enfin le premier des douze à subir le martyre (Actes des Apôtres,XII,2) et périt décapité sur ordre d'Hérode Agrippa 1er en Judée, vers 44 après Jésus Christ. Il est tout particulièrement vénéré en Espagne, à cause d'une légende persistante selon laquelle son corps aurait été transporté miraculeusement à Saint Jacques de Compostelle. La tradition le représente toujours avec une coquille de pèlerin. Sa fête est célébrée le 25 Juillet. »           Une autre version des origines de Compostelle